Déborah

La toute première fois que je vous ai vu, vous m'avez fait craquer et je pense que vous le savez. Depuis, il s'est passé mille choses, mais ça ne change rien à ce fait. 

Il n’y a pas une seconde où je ne pense pas à vous. 

Je vous le dis pour ne pas que vous pensiez que je vous oublie. 

Mais je ne peux pas vous le dire, parce que je ne sais pas comment ce sera interprété. 

Alors je ne dis plus rien. 

Sachez seulement que malgré mes silences, toutes mes pensées vont vers vous.

Si je ne vais plus à la pharmacie de la galerie marchande et sur votre lieu de travail, c’est que j’ai peur de vous déranger.

Je ne veux pas tout mélanger.

Je voudrais publier chaque jour quelque chose sur FB, un petit mot, une photo de Soleil ou de fleur... pour ne pas que vous m'oubliez.

Mais j’ai aussi peur d’en faire de trop et que ça vous déplaise. 

Que ce soit perçu comme du forcing .

Je veux respecter votre rythme, vos choix, vos décisions, vos ressentis .

J’ai toujours peur de mal faire, de mal m’y prendre, de trop me dévoiler, de ne pas en faire assez aussi parfois ou d’être trop pressé.

Peur d'être émotionnellement excessif.

Je n'ai pas de repère, je ne sais pas où je mets les pieds, je n'ai pas de retour d'information, je navigue à l'aveugle.

Alors j’essaie de me faire le plus discret possible .

Il faut que j’apprenne à me taire et vous laisser gérer.

Votre temps sera le mien.

Parce que si dureté dans l’attente il y a, c'est que peut-être blessure il y a eu,  alors laissons le temps au temps jusqu'à l'attendrir. ( Nouvelle version dû à ma crainte de trop en dire.)

Je meurs d'envie de vous voir Déborah. 

Et confidence pour confidence, je rêve qu’entre vous et moi ça dure longtemps, tout le temps, sans temps, parce que cent ans ce ne serait pas suffisant, donc pour toujours. 

Comment en arrive-t-on de cette "toute première fois" à "pour toujours" ?

Bien présomptueux celui qui se permettra d'y répondre.

Pour ma part, c'est un mystère que je souhaite protéger à tout prix.

Magnétique, hypnotique, solaire, sous emprise, à tout jamais je veux rester.

 

J'ai peur de mes réactions, mes sautes d'humeurs...je dis quelque chose, je fais l'inverse.

Après coup, parfois, je me déteste d'agir comme je le fais, de faire souffrir tout ça parce que je suis contrarié. J'ai peur de tout abimer. J'ai peur que vous vous lassiez.

Mais j'ai une bonne nouvelle. La raison est, je pense, un mode de communication bancal.

Lorsque cette période sera terminée et que nous pourrons nous exprimer librement, tout rentrera dans l'ordre. 

La clé, c'est la communication. Et surtout le désir de communiquer. J'ai ce désir de communiquer avec vous Déborah.

Vous pourriez me dire : Mais que de peurs quand même !

C'est vrai, que de peurs quand même ! 

Je ne sais pas d'où ça vient. Peut-être d'un manque de confiance en moi. Ca doit être ça !

"Il faut qu'une femme souffle sur l'homme pour qu'il le devienne". Je ne sais plus de qui est cette citation. Mais j'attends votre souffle Déborah.💙

 

 

Donatien. 

 

 

 

 

 

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